C’est un commerce discret et dont on entend moins parler mais qui est extrêmement lucratif. La logique de ce trafic est excessivement cruelle : plus un animal est menacé, plus il vaut cher et plus il est recherché par les trafiquants.
Les consommateurs sont très nombreux et différents les uns des autres. On retrouve des collectionneurs d’espèces rares (vivants ou morts), des dirigeants d’animaleries, l’industrie de la mode qui recherchent fourrures et plumes colorées, des laboratoires de recherche qui pratiquent des tests sur les animaux.
Toutes les espèces sont sujettes au trafic et particulièrement les oiseaux, qui sont faciles à dissimuler sur soi. Les conditions de transport sont tellement inappropriées que près de 90% des animaux capturés meurent durant le trajet. Les survivants sont souvent en piteux état à leur arrivée.
La lutte aux trafiquants à permis de coincer 72 trafiquants au début du mois de mars 2009. Ces derniers, tous récidivistes, provenaient de différents pays d’Europe et d’Asie et agissaient de façon très professionnelle
On estime que 40% des animaux du trafic sont exportés vers l’Europe et les États-Unis.
On considère que le trafic d’animaux est une bombe biologique. En effet, lorsqu’on sort un animal de son pays d’origine, il y a un risque que cet animal transporte des maladies ou des parasites qui pourraient avoir de graves conséquences sur son pays de destination (contamination d’autres animaux, transmission de maladies aux humains, destruction des forêts ou envahissement des points d’eau..)
Je suis tout a fait d’accord. Le commerce illégal des animaux transportera bactéries et maladies. Nous ne pourront combattre ses nouvelles maladies, n’ayant pas les anti-corps nécessaires. Pour arrêter les trafiquants, il ne s’agit pas seulement de les coincer. Ce commerce, quoiqu’illégal, est souvent une façon de survivre pour plusieurs trafiquants. Les dirigeants doivent trouver d’autres solutions afin de sensibiliser les trafiquants à la protection des animaux plutôt qu'à leur destruction.
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